L’advocacie au service d’un soutien à l’orientation juste et équitable : quelles pratiques par les conseillers d’orientation québécois en milieu scolaire?
Colloque du CRIFPE
Communication orale
Thème(s)
Les aspects politique de l’éducation et enjeux de justice scolaire
Symposium
Résumé
Les politiques scolaires au Québec prévoient que les élèves ont droit à un soutien et des services professionnels d’aide à l’orientation. Dans les faits, des recherches suggèrent que les élèves ne reçoivent pas les services auxquels ils devraient avoir droit : les conseillers d’orientation (CO) sont peu nombreux par rapport au nombre d’élèves à desservir (en moyenne 1760 élèves / CO) (Dionne et al., 2018) et les contraintes auxquelles ils sont confrontés dans l’exercice de leur travail les empêchent de déployer le cœur de leur expertise (Viviers et al., 2016; 2019). De plus, les élèves susceptibles d’avoir davantage besoin d’un soutien professionnel sont ceux qui en ont le moins accès. Ce constat appelle la communauté des CO à mobiliser des actions d’advocacie, i.e. des actions visant à atténuer ou supprimer les barrières systémiques et normatives qui entravent directement ou indirectement la capacité des élèves à poursuivre un cours de vie qu’ils ont des raisons de valoriser (Supeno et al., 2023). À partir d’une recherche menée auprès d’un groupe de CO du secteur scolaire et de représentants politiques de la communauté de CO, cette communication présente une analyse des actions d’advocacie déployées au bénéfice du soutien à l’orientation des élèves québécois.
Auteur.e.s
Université de Sherbrooke - Canada
Université Laval - Canada
Simon Viviers est professeur au Département des fondements et pratiques en éducation de l’Université Laval. Mobilisant des approches d’analyse clinique et critique du travail, ses recherches portent sur le rapport au travail chez le personnel de l’éducation et des métiers de la relation, en éclairant notamment les interrelations entre les dimensions organisationnelles, professionnelles et politiques jouant un rôle dans la problématique de la santé mentale au travail. Ses travaux cherchent notamment à mieux comprendre comment accompagner des collectifs dans le maintien ou la restauration de leurs capacités d’action sur leur travail afin que celui-ci demeure ou redevienne porteur de santé. Il a mené plus d’une dizaine d’enquêtes terrain en collaboration avec des syndicats ou des regroupements professionnels. Il dirige le Groupe de recherche et d’intervention sur le rapport au travail et ses transformations subjectives et sociales (FRQSC. 2020-2024).
Université de Sherbrooke - Canada
Séance
C-V115
Heure
2025-05-02 8 h 55
Durée
25 minutes
Salle
À venir